La méthode imaginée par l’américain Louis Confort Tiffany vers 1900, permet au verre de couleur d’entrer plus facilement dans les foyers grâce à la confection d’objets courants et usuels : lampes, miroirs, vitrages de portes intérieures… bien loin de la difficulté et de l’imposante majesté des vitraux de nos églises.
Un équipement de base, relativement onéreux, reste indispensable : verres de couleurs différentes (gros investissement initial pour garantir une qualité finale), meules spéciales, bandes de cuivre adhésif, fers à souder, étain, outils de découpe du verre, pinces diverses, lunettes de protection, plans de travail, éclairage adapté…
La réalisation suit souvent les mêmes étapes :
Choix du sujet, du type de verre et de ses couleurs, | |
Tracé du gabarit de l’objet sur papier, à l’échelle 1, avec numérotation des zones de couleur identique, | |
Découpe et tracé, à l’aide d’une copie calque, des gabarits sur les feuilles de verre, | |
Découpe du verre (outil de coupe, pince à ouvrir la coupe, pince à casser, pince à gruger), | |
Finition des découpes à la meule spéciale, |
|
Sertissage au ruban de cuivre des éléments de l’objet avant mise en place sur le gabarit fixe, |
|
Assemblage puis soudure à l’étain sur les sertissages en cuivre, quand tous les éléments de verre sont en place, |
|
Nettoyage et mise en place de l’objet dans sa destination finale (cadre, lampe, etc.). |